
Au sein de la fondation GoodPlanet, nous avons cherché à réduire encore nos émissions de gaz à effet de serre.
Nous avions depuis longtemps limité ou optimisé nos déplacements professionnels, en demandant aux salariés de se déplacer le plus possible en transport en commun ou à vélo, nous achetons local et bio pour nos repas, nous avons mis en place des conteneurs pour le tri des déchets… Pour essayer d’aller plus loin, nous avons instauré des journées de télétravail pour les salariés et nous nous sommes penchés sur ce que nous pouvions faire pour nos locaux…
Nous avons donc fait refaire l’isolation du toit et d’un des murs, installé des puits de lumière et végétalisé le toit : voici quelques photos.
ISOLATION DU TOIT
INSTALLATION DE PUITS DE LUMIERE
Le puits de lumière présente dans sa partie extérieure un dôme non cassant d’une très grande transparence laissant pénétrer les rayons lumineux dans le puits. A l’intérieur du dôme, une membrane aluminium refléchit le maximum de rayons lumineux.
Les tubes de transfert en aluminuim sont installés au niveau du plafond (et faux plafond) pour permettre une reflexion des rayons lumineux capté au niveau du dôme jusqu’au diffuseur situé à l’intérieur du bâtiment.
A l’intérieur des pièces, se situe un plafonnier permettant de fixer un diffuseur de lumière.
VEGETALISATION DU TOIT
La constitution d’une toiture végétale commence par la mise en place d’une couche alvéolée drainante en polyéthylène recyclé. Celle-ci permet de créer des réserves d’eau pour les plantes tout en maintenant une circulation d’eau possible lorsque ces dernières sont à saturation (le surplus d’eau s’écoulant alors sous les plaques vers le circuit d’évacuation d’eaux pluviales).
La couche drainante présente également un caractère anti-racinaire permettant de s’assurer de la protection de la nouvelle étanchéité.
Une fois posée, la couche drainante est surmontée d’un feutre anti-racinaire limitant la progression de celle-ci et ainsi le colmatage des alvéoles.
L’étape de mise en place du substrat consiste à répartir, sur 8 à 10 cm d’épaisseur, un mélange de compost végétal (feuille et branches broyées), de fumier de cheval et de grains de pouzzolane (roche naturelle), permettant d’assurer un bon drainage au niveau racinaire.
Les micro-mottes ont ensuite été repiquées dans le substrat à raison de 20 à 30 pieds par m2. 30 variétés ont ainsi été mises en terre permettant d’assurer une véritable biodiversité à quelques mètres de hauteur. Ces dernières ont été sélectionnées pour leur résistance à la sécheresse (croissance en milieu agro limitant) et pour leur croissance racinaire lente.
On estime que la couverture complète du toit par la végétation sera effective dans 12 à 15 mois.
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